Une voiture bleue avec un gyrophare est garée à l’entrée du chemin.
Jacques Villeret est là, en pantoufles, dans ses bras, Josiane Balasko pleure toutes les larmes de son corps.
C’est presque cela, sauf que nous avons , au lieu des comédiens que j’ai cité, nos deux héros, Homme premier et son épouse Bobonne !
Autour d’eux, trois gendarmes, l’inspecteur Labavure, un chauve en blouse blanche avec des gants de vinyle, un photographe…
Une bâche recouvre un corps au sol.
IL Y A EU UN CRIME AU PARADIS !au niveau du numéro 4 de la rue de la genèse.
Les gendarmes sont perplexes, la victime est le fils cadet du couple, éleveur de moutons de profession. Il gît sur le sol, le corps couvert d’épis de céréales, et, le crâne défoncé. Un gendarme apporte un beau gigot qu’il vient de trouver dans le fossé, c’est l’arme du crime !
L’inspecteur interroge Homme car son épouse est incapable d’articuler un mot.
-vous dîtes que c’est votre fils Abel , vous le reconnaissez formellement ?
Homme premier hoche la tête, c’est bien Abel qu’il a trouvé là en venant au devant de ses fils pour les ramener en auto.
-que faisait-il dans cet endroit ?
-ben, il venait voir mon père comme chaque semaine avec son frère.
-vous avez d’autres enfants ?
-oui un autre fils qui s’appelle Cain, il est agriculteur, il devrait –être avec lui..
-Et il est ou ce Cain ?
Homme premier ne sait pas, il n’ose pas imaginer ce qui passe par la tête du policier ;
L’inspecteur s’en va sonner à la porte du pépé de la victime…Son nom brille sur la plaque en cuivre
monsieur éternel
docteur es création
diplomé de la faculté de tout faire